Analyse Politiques économiques Marocaines pendant la période des 1970-80-90
Après l’indépendance, l’objectif majeur de l’Etat était garantir la stabilité politique et le soutien de la monarchie, l’élaboration de la constitution et autres objectifs s’articulant essentiellement autour de système politique.
Et à partir des années 1960, trois plans furent successivement mis en œuvre : le Plan quinquennal (1960-1964), le Plan triennal (1965-1967) et le Plan quinquennal {1968-1972). Ces plans n'ont pas permis de surmonter la persistance d'une très faible croissance de la production globale, l'aggravation du chômage, un taux d'épargne et d'investissement très insuffisant, et les difficultés que cause une balance des paiements très vulnérable.
Ainsi qu’avec les années 1970, et après un certain nombre de politiques économiques, l’Etat marocain avait un but assez développé, qu’est : montrer l’utilité de son existence, et c’était en 1973, que la politique de marocanisation a été adopté d’où l’Etat a été qualifié comme interventionniste, et socialiste, car le Maroc et dans le cadre du plan 1973-1977 a fixé comme but, garantir une croissance plus soutenue et une plus grande justice sociale à travers la marocanisation de l’industrie, du commerce de l’agriculture ainsi que la couverture sociale des salariés et la récupération des terres étrangères, nationalisation des entreprises et la refonte du code des investissements.
Toutefois, cette politique publique n’a pas stimulé l’initiative privée, ni encouragé l’investissement étrangers, chose qui a été à la source d’échec de ce même programme.
Encouragé par la hausse des prix des phosphates, la Maroc a continué à mettre en place des politiques publiques visant la nationalisation de l’ensemble des projets de développement à savoir le lancement de la construction des barrages, des routes et autres. Et c’est à cause du deuxième choc pétrolier, où les prix du pétrole ont augmenté et ceux des phosphates ont chuté d’une manière très considérable, et le Maroc s’est trouvé devant un surendettement et le FMI et la BM ont entré en relation avec l’Etat marocain dans le cadre d’un plan d’ajustement structural en 1983, et c’est avec ce même programme où la politique publique marocaine s’est orienté vers la libéralisation du marché et le l‘encouragement de l’initiative privée chose qui peut être remarquée à partir l’abolition de la loi, qui limitait la participation des étrangers au capital des sociétés marocaines et connue sous l’appellation de « la loi sur la marocanisation », en septembre 1993. Ainsi que la nouvelle réglementation bancaire qui a été adoptée et un programme de privatisation a été lancé.
Et donc la planification politique publique marocaine s’est retrouvée dans une approche libérale puisque celle socialiste a échoué.
Et donc on peut constater que la politique publique marocaine a passé d’une approche guidé que par l’Etat à une autre deuxième où la contrainte extérieure s’est posé comme une nécessité si on n’évite de dire une obligation.
A partir de la fin des années 1990 et le début des années 2000, le Maroc s’est trouvé devant une situation critique, l’ensemble des politiques publiques menées depuis l’indépendance n’ont pas pu atteindre les objectifs tracés que d’une manière approximative.
Et de là, l’Etat marocain a relancé une multitude de politiques publiques visant les secteurs économiques, culturels et sociaux, mais maintenant dans un cadre néo-corporatiste, et ce car l’Etat marocain a entré dans des collaborations avec des associations, des groupes d’intérêts et d’autres partenaires, chose qui a donné plus de visibilité et de chance de succès aux politiques lancées.